EN BREF

A la fin du premier trimestre 2025, les marchés, après un mois de février assez serein, subissent les effets des annonces de l’Administration américaine. Montée d’un protectionnisme généralisé sans évaluation claire de ses effets, bouleversements géopolitiques sans précédent depuis 80 ans, risques de récession aux Etats-Unis, possible rebond de l’inflation, tous éléments qui ont entraîné une hausse des taux longs sans affecter pour le moment le niveau des taux courts. L’orientation à la baisse attendue de ces derniers pourrait donc être différée en particulier par la FED.

Dans cet environnement qui n’offre pas de visibilité sur la conjoncture comme les flux d’échanges et d’investissement, le secteur de l’immobilier et plus généralement celui des infrastructures et de l’économie urbaine, a priori peu touché directement par le changement des règles du commerce international, ne fait pas ou pas encore figure de refuge. Il continue de marquer le pas, observant le risque de nouvelles hausses des taux longs d’autant que, mis à part le secteur résidentiel et celui de l’hôtellerie, la remise à niveau des prix ne semble pas achevée. L’investissement est en panne dans l’immobilier tertiaire et commercial, le crédit rare, les promoteurs chargés de stocks en difficulté et les structures foncières, cotées ou non en quête d’ajustement de leurs ANR.

S’agissant de l’immobilier coté au sens classique représenté par les foncières SIIC ou non, le premier trimestre est négatif pour l’indice de référence européen EPRA à -1,15% tandis que les marchés actions, en baisse sensible en mars conservent une performance trimestrielle positive de 5,77% si on se réfère au STOXX 600. Notre FCP EURO IMMO-SCOPE fait mieux à +6,08% ce qui traduit une fois de plus la qualité d’un modèle diversifié embrassant l’ensemble de la chaîne de valeur des industries immobilières et urbaines. Dans le contexte actuel, cette classe d’actifs ancrée dans les territoires européens ne saurait être négligée.